Le Soir : "A Mouscron, Alfredix résiste au général Demottus"

Comme chaque année, lors de la remise des vœux à Mouscron, un spectacle écrit et imaginé par Laurent Harduin, employé au service Jeunesse, est présenté au personnel communal. Cette année, le gai luron hurlu avait choisi de faire un retour en l’an 2 avant Jésus-Christ.

À cette époque, le village de Mouscron résiste encore et toujours à l’envahisseur. Depuis sa cité de Tornacum, le général Demottus (vous savez qui) rêve de régner en maître sur l’ouest de la province du Hainaut. Mais le chef de la tribu, Alfredix (le bourgmestre CDH Alfred Gadenne), ne l’entend pas ainsi. Le général a beau envoyer un centurion et le soldat Hurlubus pour négocier la paix, ceux-ci ont été pris par un piège local dans lequel chaque étranger tombe : la Bavix, succulente cervoise.

Le village vient d’inaugurer son nouveau centre d’accueil et les visiteurs se pressent dans la maison du chef pour rencontrer Alfredix. Un tailleur de menhir (et non Meneer) a beau expliquer qu’il n’est pas « flamin », le mafioso Sarmadoprix essaye de vendre un bâtiment inoccupé. Un Gaulois rêveur imagine quant à lui le village vingt siècles plus tard en bavardant avec un devin. Entre un club de balle pied qui s’écroulera après des années de gloire et un grand hôpital, il voit bien Yzerbix participer à une émission de téléréalité dans laquelle il doit tenter de cacher son lourd secret : il est responsable des deniers communaux mais, bien que désargenté, il promet des augmentations pour le personnel. Le marchand de poulets pas frais (NDLR : la famille de l’échevin Yzerbyt est spécialisée dans la volaille) ne sera pas le seul à être égratigné.

Saudoyerannix (est-il besoin de traduire ?) est appelée à diriger un projet éducatif au sein du village, car Slimanix n’est pas vraiment la personne qui répond au profil demandé. Quant à Aubertbrigix, la druide du village, elle prépare une potion à base de fruits et de légumes frais qui rend les Gaulois mouscronnois invincibles. Mais de tout ça, Alferdix n’en fera pas un cinéma !

KETELAIR,CEDRIC

Mardi 11 janvier 2011